مرحبا بكم زوارنا الكرام في موقعكم أنابيك جوبز موضوعنا اليوم بخصوص Vers la suppression de la limite d’âge pour intégrer la fonction publique dans l’enseignement au Maroc : un tournant attendu
Le débat sur la limite d’âge fixée à 30 ans pour le recrutement des enseignants refait surface avec une intensité nouvelle. Trois ans après son instauration, le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports envisage sérieusement d’y mettre fin. Cette mesure, instaurée en 2021, avait à l’époque suscité une vive polémique parmi les jeunes diplômés, les syndicats de l’éducation et les acteurs du secteur.
Lors d’une séance de questions orales à la Chambre des représentants, le lundi 13 octobre 2025, le ministre de l’Éducation nationale, Mohammed Saâd Berrada, a confirmé que le dossier est « actuellement à l’étude ». Selon lui, la limitation d’âge avait pour objectif initial d’améliorer la qualité du recrutement, d’attirer des profils jeunes et motivés, et d’assurer un parcours professionnel complet pour les futurs cadres enseignants.
Cependant, cette politique n’a pas fait l’unanimité. Face à la pression constante des députés, syndicats enseignants et associations de jeunes diplômés, le ministère a lancé depuis « deux à trois mois » une évaluation approfondie sur les impacts réels de cette mesure. L’étude vise à déterminer si le maintien de cette restriction est encore pertinent, à l’heure où le Maroc fait face à une pénurie de cadres éducatifs qualifiés et à une demande croissante en enseignants dans le public.
📊 Des chiffres révélateurs
Les statistiques présentées par le ministre illustrent bien la situation : en 2024, près de 120 000 candidats ont postulé aux concours de l’enseignement, mais seuls 14 000 ont été retenus. Parmi eux, 80 % étaient âgés de moins de 25 ans, principalement des titulaires d’un baccalauréat ou d’une licence avec mention. En revanche, les candidats âgés de 29 ans et plus ne représentaient que 4 % du total, démontrant la faible participation — voire l’exclusion indirecte — des profils plus âgés, souvent dotés d’une expérience professionnelle ou d’un parcours universitaire plus solide.
Plusieurs voix estiment que cette politique a contribué à exclure des diplômés expérimentés et à limiter la diversité des profils dans les salles de classe. « L’enseignement a besoin de compétences, pas seulement de jeunesse », affirme un représentant syndical cité par plusieurs médias nationaux.
🏫 Une question d’équilibre entre qualité et équité
Au-delà des chiffres, le débat soulève une question fondamentale : comment concilier qualité de l’enseignement et équité dans l’accès à la fonction publique ?
Pour le ministre, la révision de la limite d’âge doit s’accompagner d’une réflexion globale sur les conditions de formation, les mécanismes d’évaluation, et les perspectives de carrière. Il rappelle que le ministère a déjà entamé plusieurs réformes, notamment la mise en place de centres régionaux de formation rénovés, ainsi que le renforcement de la formation continue pour les enseignants débutants.
⚖️ Le secteur privé dans la balance
Un autre point évoqué par le ministre concerne la relation avec le secteur privé. Plusieurs établissements privés se plaignent du départ soudain de leurs enseignants vers le public après leur réussite au concours. « Certains enseignants quittent les écoles privées en pleine année scolaire, laissant des classes vacantes », a expliqué Mohammed Saâd Berrada. Le ministère souhaite donc coordonner le calendrier des concours afin de réduire ces perturbations et de préserver l’équilibre entre les deux secteurs.
🔜 Une décision attendue avant le lancement du recrutement 2026
La décision finale concernant l’annulation de la limite d’âge devrait être annoncée avant le lancement de la campagne de recrutement des 20 000 nouveaux postes prévus dans le projet de loi de finances 2026.
Le ministre a toutefois insisté sur la prudence :
« Nous devons en discuter avec le secteur privé et anticiper les conséquences possibles. Il ne s’agit pas de résoudre un problème pour en créer un autre », a-t-il souligné.
Cette décision pourrait marquer un tournant majeur dans la politique de recrutement des enseignants au Maroc, ouvrant la porte à des milliers de diplômés de plus de 30 ans désireux de rejoindre la fonction publique et de contribuer à la réforme du système éducatif national.
plus opportunites
ختاماً كان هذا مقالنا اليوم عن Vers la suppression de la limite d’âge pour intégrer la fonction publique dans l’enseignement au Maroc : un tournant attendu إذا أعجبك المقال فلا تنسى مشاركته حتى يستفيد منه الآخرون.